Fic Ceribou X Caratroc

La Fic en Vocaroo : https://bnl.loult.family/media/content/audio/67c4f2f5690f4d5fc88be8bc

Ô qu’il semblait désespéré, Caratroc, sous cette fenêtre au volet mi clos, éclairé par la lumière tamisée par sa lampe de chevet. Les méandres de la vie l’ammenèrent à penser que s’y noyer ne serait pas une mauvaise idée. Mais pourquoi semblait-il si accablé de chagrin ? Une femme, bien entendu. Cette belle Coxy avait jugé bon d’abandonner ce pauvre Caratroc pour un autre, un dénommé Artikodin il semblerait. Elle lui avait envoyé un message “Salut Cara, on a passé de bons moment ensemble mais il est temps que je pense à moi maintenant, kiss.” Et le voilà donc, le visage humidifié d’un torrent de larmes, attendant son meilleur ami pour l’aider à surmonter ce drame. Ceribou était enfin là, prêt à mettre une bonne tape dans le dos de son compère. -Allez mon gros, tu vaux bien mieux que ça ! Tiens, regarde, j’ai apporté un pad thaï et quelques canuches pour oublier tout ça !

Après quelques verres, nos deux canuchards avaient le sourire aux lèvres. De la rue, on voyait la lueur de leur amitié déborder de la fenêtre, on entendait battre les éclats de leurs rires. Ils riaient en se collant le front pour sentir la connexion de leur amitié, et puis, au fur et à mesure des rires, leur nez se rapprochait, leur regard se croisait. Et puis, un instant, le regard durait. Il eut duré bien trois bonnes secondes. La chaleur commença à monter dans les joues de Caratroc, sa gorge se serra, ses épaules furent envahies de frissons. -Pardon Ceribou, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, je ne sais pas ce qu’il m’a pris… -Oh ne le soit pas, j’aime me perdre dans l’émeraude de tes yeux… Mais que venait-il de se passer ? C’est comme si après cette phrase, la musique s’était arrêté de jouer et le monde de tourner. C’est comme si tous les bruits de son corps étaient amplifiés, jusqu'à entendre son sang couler dans ses veines tympaniques. La lumière lui brûlait les yeux. -Je t’ai mis mal à l’aise Cara ? -Non pas vraiment… Simplement je ne m’y attendais pas. A vrai dire je ressens des choses que je ne pensais pas ressentir pour toi, ça me fait un peu drôle. -Qu’est ce que tu ressens ? -Et bien, tu sais, toi, tu es gay. J’ai toujours cru que j’étais hétéro, bien que j’apprécie tout de même un petit doigt dans le cul. Mais à vrai dire, ce soir, toi et moi, ça va au-delà de tout ce que je croyais sur l’amour avant ce soir. Sans rien dire, Ceribou pose ses mains sur les joues de Caratroc, il le regarde profondément, scrute son visage, son nez, ses lèvres, lui caresse les pommettes puis lui dis -Caratroc, mon doux Caratroc. Si tu savais comme je rêvais de pouvoir te regarder dans les yeux. Nous avons tous les deux beaucoup bu, nos idées ne sont pas claires. Je ne succomberai pas à l’envie de te voler un baiser immédiatement, ce serait perdre de sa saveur de ne pas t’embrasser pour la première fois en étant sobre. Je tiens à garder ce moment gravé en ma mémoire à jamais, alors, mon amour inespéré, je reviendrai te voir demain après une bonne nuit de sommeil. Dors bien Ceribou embrasse Caratroc sur le front puis s’en va. Quand il claque la porte, Caratroc n’en revient pas. Que venait-il de se passer ? Ses mains fourmillaient et son ventre papillonnait, il lui était impossible de dormir après cela. L’attente jusqu’au lendemain était insoutenable, la nuit fut très longue, beaucoup trop longue. Enfin, on voyait les premiers rayons éclairer les rues de Paris. La chaleur orangée sonnait l’heure des retrouvailles, Ceribou faisait déjà la queue à la boulangerie “Legay Choc”, pour apporter des douceurs à son bien aimé.

Les voilà de nouveau réunis. Après une matinée à discuter, à se dévorer des yeux, le moment était venu du baiser. Il était tendre, doux, délicat. Les corps se rapprochaient, les mains se baladaient, et soudainement, Caratroc laisse s’exprimer sa fougue -J’ai envie de toi Ceribou, de toi dans le creu de mes reins, de toi dans mon corps. Je ressens des pulsations dans mon pénis et je le sens se gorger de sang. Je sens mon anus s’alourdir pour t'accueillir, il se contracte en t’attendant…Je veux que tu me prennes, Ceribou. Fougueusement. Que tu me mettes à quatre pattes, que tu me plaques contre un mur. Que tes cuisses claquent contre mes fesses jusqu'à les rendre rouges. Zou, nos deux amoureux filent dans la chambre. Le tendre amour laissa place à la passion torride, à la fougue. Les corps se dévêtissent, les t-shirts s’arrachent. Il y a des traces de dents qui apparaissent sur leurs peaux mutuelles, des vaisseaux sanguins qui ont explosés après avoir été sucés. Leur rythme cardiaque s’accélère, tout va beaucoup plus vite. Ceribou ordonne à Caratroc de se mettre à quatre pattes. Il s'exécute, se cambre et rougit de plaisir. Avant d’enfoncer son membre au creux de l’entre de Caratroc, Ceribou commence par le doigter, délicatement. Caratroc aime ça, il en réclame encore, plus, plus vite, plus profond. Alors Ceribou le pénètre, de toute sa puissance. Il le pénètre si fort mais Caratroc en réclame encore. Alors Ceribou est bien décidé à lui donner ce qu’il réclame. Dans le tiroir de Caratroc, il y avait ses jouets. Baillon, liens, deepspace. Alors il l’attacha, le baillona. Il faisait si chaud dans cette chambre que la condensation se faisait remarquer sur les fenêtres. Pendant que Ceribou lui enfonçait le deepsace 90 dans l’anus, le sang montait à la tête de Caratroc, Ô qu’il prenait son pied. Ils ont continué ainsi pendant près de deux heures. Ils échangeaient leurs rôles, s'étalaient leur semence sur le corps de l’autre. Toute leur virilité avait été sollicitée lors de cet ébat. Et quand enfin leur amour avait fini de s’exprimer, ils étaient là, allongé l’un contre l’autre. Sa tête contre son torse, son cœur résonnant dans ses oreilles, et ils s’aimaient dans leur plus simple appareil.

Derniers éditeurs